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Reconnaître et traiter la vaginose bactérienne

Il y'a 3 mois

La vaginose bactérienne est une infection vaginale fréquente qui touche environ 30 % des femmes en France, parfois de manière silencieuse. Si vous avez déjà remarqué des pertes vaginales inhabituelles accompagnées d’une odeur désagréable, vous avez peut-être été confrontée à une vaginose bactérienne sans même le savoir. Découvrez ici comment identifier cette infection, ses causes, et les moyens de la traiter pour éviter les récidives.

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La vaginose bactérienne, c’est quoi ?

La vaginose bactérienne se caractérise par un déséquilibre du microbiote vaginal, où les bonnes bactéries (lactobacilles) sont remplacées par des bactéries pathogènes, notamment Gardnerella vaginalis. 

Ce déséquilibre peut entraîner des symptômes désagréables, bien qu’elle soit souvent asymptomatique chez de nombreuses femmes.

Le signe distinctif de la vaginose est une odeur de poisson pourri, associée à des pertes vaginales blanches, grises ou verdâtres. Ces pertes sont homogènes, contrairement à celles provoquées par d’autres infections, comme les mycoses, qui sont plus épaisses et grumeleuses. 

Retenez que la vaginose n’est pas classée comme une infection sexuellement transmissible (IST) et peut apparaître même en l’absence de rapports sexuels.

Quels sont les symptômes de la vaginose bactérienne
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Quels sont les symptômes de la vaginose bactérienne ?

Bien que la vaginose soit asymptomatique chez environ 50 % des femmes, les symptômes suivants peuvent se manifester :

  • Pertes vaginales : blanches, grises ou verdâtres, plus abondantes que d’habitude.
  • Odeur désagréable : une odeur de poisson pourri, surtout après les rapports sexuels ou pendant les règles.
  • Légère irritation ou démangeaison vaginale, bien que cela soit moins fréquent.

Si vous avez un doute, il est important d’effectuer un autotest disponible en pharmacie ou de consulter votre médecin ou sage-femme pour un diagnostic précis.

Mycose ou vaginose ?
Schéma issu de mon livre Les Conseils Pharma de Léa
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Mais qu’est-ce qui cause la vaginose bactérienne ?

Le microbiote vaginal est un écosystème fragile, principalement composé de lactobacilles qui maintiennent un pH acide et protègent contre les infections. Lorsque cet équilibre est perturbé, des bactéries comme Gardnerella vaginalis prennent le dessus, provoquant la vaginose. Voici les principaux facteurs qui peuvent favoriser cette infection :

  • Hygiène intime excessive : L’utilisation de douches vaginales ou de produits trop agressifs pour la muqueuse peut perturber le pH vaginal.
  • Variations hormonales : Les règles et les variations hormonales peuvent favoriser le développement de Gardnerella.
  • Tabagisme : Le tabac est un facteur de risque reconnu pour les déséquilibres du microbiote vaginal.
  • Dispositifs intra-utérins (stérilets) : L’utilisation de certains stérilets augmente le risque de développer une vaginose bactérienne.
  • Partenaires sexuels multiples : Bien que la vaginose ne soit pas une IST, le nombre de partenaires peut influencer l’équilibre du microbiote vaginal.
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Faut-il consulter un médecin ?

La vaginose bactérienne est bénigne dans la majorité des cas. Cependant, il est essentiel de consulter un professionnel de santé dans certaines situations :

  • Si vous êtes enceinte : La vaginose non traitée peut entraîner des complications, comme des accouchements prématurés ou des infections post-partum.
  • En cas de récidive fréquente : Si la vaginose revient régulièrement malgré le traitement, une consultation est nécessaire pour évaluer les causes sous-jacentes.
  • Présence de symptômes inhabituels : Si vous constatez des saignements, des douleurs importantes, ou des pertes très abondantes, il est recommandé de consulter.
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Alors comment traiter et prévenir la vaginose bactérienne ?

1. Maintenir un environnement vaginal sain

Deux éléments sont essentiels pour éviter une vaginose ou ses récidives :

  • Un pH vaginal acide, inférieur à 4,5.
  • Un microbiote vaginal dominé par les lactobacilles, qui empêchent le développement des bactéries pathogènes comme Gardnerella.

2. Micronutrition et soin locaux

De nombreuses études prouvent que l’utilisation de probiotiques par voie vaginale permet de limiter le risque de récidive de vaginose. En effet, à l’état normal, la flore vaginale est colonisée par de nombreux lactobacilles qui produisent de l’acide lactique, du peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) et des bactériocines empêchant le développement de pathogènes comme Gardnerella – d’ailleurs, au passage, c’est pour des culottes décolorées : vous produisez naturellement de l’eau oxygénée !
La réglementation européenne interdit désormais la prescription de probiotiques vivants par voie vaginale.

Ceux par voie orale sont efficaces, à condition de bien choisir les souches de lactobacilles et d’assurer une durée de traitement de minimum 1 mois, jusqu’à 3 mois en cas de dysbioses chroniques

Je recommande par exemple: 

  • FEMINABIANE INTIMA (PILEJE) : 1 à 2 gélules par jour, à avaler avec un grand verre d’eau avant un repas.
  • INTIMALIA (SYMBIOSYS) : 1 gélule/jour en dehors du repas.

En curatif localement, je vous suggère :

  • GEL VAGINAL GELIOFIL® CLASSIC (EFFIK) : Composé d’acide lactique et de glycogène, ce gel neutralise les odeurs gênantes et les pertes anormales, rétablit le pH vaginal, développe les lactobacilles protecteurs. Dès les premiers symptômes : utilisez un tube par jour pendant 7 jours le soir au coucher.
  • BACTIGYN® OVULES (CCD) : traite et prévient les infections vaginales (vaginites, vaginoses bactériennes, infections fongiques) et leurs récidives. Ces ovules permettent la formation d’un film mucoadhésif et protecteur avec un effet antimicrobien, antimyco- sique, une action prébiotique, bénéfique aux micro-organismes vaginaux. Ils aident à la restauration de la flore vaginale. 
    • Pour le traitement aigu d’une vaginose bactérienne : 7 jours consécutifs en cas de symptômes modérés ou 10 jours si les symptômes persistent.
    • En prophylaxie (si récidive de mycose ou vaginose) : 7 jours consécutifs, une fois par mois, pendant 4 à 6 mois.
    • En prévention post-traitement : 7 jours consécutifs après un traite- ment antibiotique ou antimycosique local ou oral.
  • Ovule vaginal Polybactum® (Effik) : Après un traitement antibiotique ou en prévention des récidives, ce produit inhibe la croissance de Gardnerella et empêche la formation de biofilm. Il est recommandé d’utiliser 3 ovules, un tous les 3 jours, pendant une semaine, et de renouveler si nécessaire pendant les deux cycles suivants.

3. Adapter son hygiène intime 

Il est crucial de respecter certaines règles d’hygiène pour ne pas perturber l’équilibre du microbiote vaginal :

  • Évitez les douches vaginales : Elles éliminent les bonnes bactéries et modifient le pH vaginal.
  • Privilégiez les produits doux : Utilisez des produits de toilette intime formulés pour respecter le pH naturel de la zone génitale.
  • Changez régulièrement de sous-vêtements et évitez ceux en matières synthétiques qui favorisent la transpiration.
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Et que faire en cas de récidives ?

Les récidives de vaginose sont fréquentes, surtout après les règles, car les variations hormonales modifient le pH vaginal. Pour prévenir les récidives, je conseille de : 

  • Éviter les tampons pendant les règles : Ils peuvent perturber le pH vaginal et favoriser la récidive. La qualité des protections que vous choisissez, surtout si vous avez tendance à avoir les muqueuses fragiles, qui s’irritent rapidement ou que vous êtes sujette aux infections vaginales est cruciale. Il est très important quand vous achetez vos protections de vérifier leur composition, parce que certaines protections hygiéniques contiennent des matières synthétiques, des additifs de parfum, et parfois même de l’aluminium. Ça peut être très asséchant et provoquer des irritations, des rougeurs, des démangeaisons, des gonflements, des brûlures… qu’on aimerait bien éviter tous les mois ! Si vous souffrez de ces problèmes au moment de vos règles, ce n’est pas lié à l’hypersensibilité de votre peau, ce sont certainement vos protections hygiéniques et leurs compositions qui ne sont pas adaptées… C’est pourquoi c’est important que vous vérifiiez systématiquement comment et avec quoi elles sont fabriquées. Mon conseil, c’est de choisir des protections hygiéniques en coton biologique. En pharmacie je vous recommande la marque orgAnyC. Les protections hygiéniques sont composées à 100 % de coton bio, et sont ultra-respirantes, c’est la clé pour prévenir ce genre de problème ! Et puis c’est la seule marque de protection à l’efficacité anti-irritation « cliniquement prouvée » et adaptée aux peaux sensibles. En plus, la marque orgAnyC s’inscrit dans une démarche éthique et écologique. Toutes leurs serviettes hygiéniques et leurs protège-slips sont fabriqués avec des énergies renouvelables et conçus à partir de coton biodégradable et compostable.
  • Porter des sous-vêtements en coton : Le coton permet une meilleure aération et réduit l’humidité, facteur favorisant les infections.
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Vous l’aurez compris, la vaginose bactérienne est une affection fréquente mais souvent bénigne, qui peut néanmoins causer des inconforts importants. En adoptant de bonnes pratiques d’hygiène intime et en utilisant des solutions adaptées comme les probiotiques, il est possible de prévenir et de traiter efficacement cette infection. 

Si vous avez des doutes ou des récidives fréquentes, n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic et un traitement adapté.

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